ANAQ-ESU
DECRET PORTANT CREATION DE L’AGENCE NATIONALE D’ASSURANCE QUALITE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE, ‘’ANAQ-ESU’’
Le Décret n°18/003 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, ‘’ANAQ-ESU’’ en sigle a été signé par le Premier Ministre Bruno Tshibalaen du 28 février 2018 Conformément à la Constitution de la République telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République
Pour rendre l’Agence Opérationnelle, le Premier Ministre Bruno Tshibala a nommé le Professeur Constant NkiamaEkisawa de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) au poste de Secrétaire exécutif de l’Agence nationale de l’Assurance-qualité de l’Enseignement supérieur et universitaire (ANAQ-ESU) de la RDC.
Le Professeur Nkiama, la mission lui confiée est notamment de soutenir et d’accompagner tous les établissements de l’ESU du pays dans le processus d’implantation des cellules internes d’Assurance-qualité, de renforcer leurs capacités et d’élaborer, en s’inspirant d’autres modèles, les référentiels d’évaluation interne et les programmes de formation, de recherche, des études doctorales.
Il est également question de construire et d’élaborer avec le Ministère de l’ESU les standards de référence et les normes d’Assurance-qualité pour l’évaluation et l’auto-évaluation de la qualité des établissements de l’ESU. A ce propos, il sera aussi l’interface des établissements de l’ESU dans l’évaluation externe de l’assurance-qualité.
Il doit aussi sensibiliser les établissements et les partenaires sur l’impérieuse nécessité de s’autoévaluer pour l’amélioration de la qualité des institutions supérieures et universitaires et d’harmoniser les curricula en interne et en externe entre les institutions supérieures et universitaires organisant les mêmes filières d’études en vue de faciliter la mobilité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des étudiants.
Le Professeur Nkiama est également chef de département de Médecine Physique et de Réadaptation de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa, a participé à plusieurs conférences sur l’Assurance-qualité à l’extérieur du pays.
CADRE HISTORIQUE DE L’ASSURANCE QUALITE DANS L’ESU EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
L’Assurance qualité (AQ) est introduite dans le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et Recherche scientifique en République Démocratique du Congo (RDC) depuis 2010. L’étude préalable menée à cet effet, dresse l’état des lieux aux fins d’apprécier le niveau de la mise en œuvre de ce dispositif et d’identifier les défis qu’affronte cette politique appuyée par les partenaires au développement de la RDC en vue de l’amélioration de son système d’enseignement supérieur et universitaire. Elle montre qu’en dépit des initiatives prises pour lancer son ESUC sur l’orbite de Bologne, le retard de l’Etat congolais sur les autres systèmes africains est abyssal et les résultats engrangés demeurent sans commune mesure avec les objectifs et l’urgence des actions à poser pour engager la réforme sur le terrain.
Celle-ci apparaît davantage comme le résultat de la pression des partenaires au développement de la RDC et de la communauté scientifique qu’une décision de la politique universitaire de l’Etat congolais relative à sa participation à la construction de l’espace mondial de l’enseignement supérieur. L’étude recommande le renforcement des actions de sensibilisation en vue de l’appropriation de la nouvelle réforme, le développement des outils et méthodes, l’évaluation périodique et l’opérationnalisation des structures impliquées dans l’AQ pour l’introduction de la qualité au sein de l’ESUC.
L’Assurance qualité (AQ) estintroduite dans le secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire et Recherche scientifique en République Démocratique du Congo (RDC) par la note circulaire n°016/MINESU/CABMIN/MML/PK/2010 du 27 octobre 2010.
Les arrêtés ministériels nos 084 et 085/MINESURS/CAB.MIN/BCL/CB/NKA/2013du 27 août 2013 portent respectivement création et nomination des membres de la Coordination nationale d’assurance qualité (CONAQ) de l’Enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo.
La nouvelle Loi-cadre n°14-004 de l’Enseignement national du 11 février 2014 crée une agence nationale de l’AQ sous l’appellation de «Conseil national de l’enseignement» (CNE).
Le but visé par l’ensemble de ce cadre juridique est de rendre les institutions d’Enseignement supérieur et universitaire de la RDC conformes aux standards internationaux et davantage compétitives à l’heure de la mondialisation.
En institutionnalisant la démarche qualité, la République Démocratique du Congo introduit sans conteste une réf orme majeure dans le management de son système d’enseignement national.
En dépit de ce cadre juridique, la culture de la qualité et d’auto-évaluation de l’ESU y fait cruellement défaut. L’appropriation du concept AQ ainsi que de sa grammaire, demeure problématique. La démarche AQ semble davantage due à la pression des institutions internationales et partenaires au développement qu’une décision de la politique universitaire de l’Etat congolais face à l’indifférence caractérisée de ce dernier à la dégradation catastrophique de son système éducatif moribond.
La visibilité de la coordination nationale, des cellules et antennes locales d’AQ laisse à désirer. Les guides et standards communs d’AQ continuent à faire défaut. Les contrôles d’AQ interne ne sont pas courants. La certification de la qualité de l’enseignement et de la recherche par des organismes extérieurs d’AQ est inexistante.
Les études disponibles sur la réforme de l’ESU congolais (ESUC) privilégient trois approches:
Mais, depuis la promulgation le 11 février 2014 de la nouvelle Loi-cadre relative à l’enseignement national, des études empiriques et prospectives, à ce que l’on sache, n’existent pas encore. Faute de guide de références et standards communs dans l’ESUC, il n’est pas encore possible, dans le contexte actuel du programme AQ dans les universités congolaises, d’évaluer ladémarcheassurance qualité, au sens de l’ensemble des activités préétablies et systématiques mises en œuvre dans le cadre du système qualité pour vérifier la conformité aux lignes directrices définies dans le référentiel.
En attendant le guide ou référentiel congolais AQ qui définirait la méthodologie à suivre, l’approche choisie consiste plutôt à dresser l’état du dispositif AQ dans l’ESUC aux fins d’apprécier le niveau de sa mise en œuvre et d’identifier les défis qu’elle affronte. La grille d’analyse retenue et s’inspirer de M. Foucault qui définit le dispositif comme «un ensemble résolument hétérogène, comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques. Ainsi, s’agira – t- il, dans cette étude, de décrypter la politique publique en matière d’AQ, le cadre juridique, l’aménagement architectural ainsi que les mesures administratives mis en place pour assurer la mise en œuvre de cette politique dans les I’ESU.
Voici le REFERENTIEL D’EVALUATION INSTITUTIONNELLE :
Carte Universitaire
Le Ministère grâce à sa Direction Informatique produit les cartes universitaires de la République démocratique du Congo que les universités achète chaque année Voir les différentes cartes
Entérinement et Homologation
La Loi et les Instructions académiques en République Démocratique du Congo exigent des Etablissements Publics, Privés agrées et admis à l’agrément de remettre aux Voir la suite
Bourses d'études
Hormis la Bourse d’études de solidarité nationale et d’excellence, le Ministère de l’ESU octroi des bourses d'études pour plusieurs filières d’études dans le cadre ...Voir la suite
Contrôle de scolarité
Mission de contrôle de la scolarité des finalistes des Etablissements Publics ou Privés agrées et admis à l’agreement de l’ESU. La loi et les instructions académiques... Voir la suite
Dans le cadre de la Coopération Bilatéral (Etat à Etat), Multilatéral (internationale) et Régionale (sous-région), le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire entretient des relations de Partenariat et conclu les accords de Coopérations avec des Etats, de Bailleurs de fonds, des Organismes et des Universités étrangères pour l’amélioration de la qualité de l’Enseignement au Supérieur.
Ce partenariat permet aux Etudiants, aux Personnels Académiques Enseignants et aux Administratifs de l’Enseignement du Supérieur de bénéficier des bourses d’études et de formation. Dans le même cadre, les structures spécialisées de l’Enseignement Supérieur et Universitaire bénéficient aussi l’appui financier, technique et logistique, étant entendu que certains projets font appels au Partenariat Publics Privés (PPP) lors de leurs exécutions.